Voyage dans les montagnes de neige

En cette nuit d'hiver, la neige avait frappée le petit village de Orobos, si bien que les routes étaient presque inaccessible alors que les vivre descendaient dangereusement sans que les convois habituels ne viennent les livrer. Certains enfants tombèrent malade, tandis que les personnes âgés rendirent l'âme pour la majorité d'entre eux. L'hiver de cette année avait atteint un seuil bien trop dangereux, même pour les habitués dans ces contrées habitués au froid.

Un soir de clair de lune, la tempête de neige avait pour un court moment atteint son terme. Un groupe de jeunes adultes farouches ne pouvait laisser leurs familles en détresse et décidèrent donc de se diriger tous ensemble en direction de la ville la plus proche pour subvenir à leurs famines, tout en accueillant chaleureusement le village entier qui n'aurait pu survivre les prochains jours.

Les caravanes furent déployées alors que l'expédition devait commencer. Les enfants chantonne tant bien que mal pour garder leurs sourires, restant proche aux un des autres pour se réchauffer. Certaines mères prête fort attention à leurs enfants, ayant la crainte de ne pas réussir à atteindre leurs destination finale, ou pire encore, que la ville qu'il atteigne ait déjà succombé.

Mais, bien pire que tout le convoi pouvait l'imaginer, une flèche transperce le cou du cheval qui tombe à terre, précis, ce qui les fait tous stopper net. Le sourire vicieux d'un bandit cachée par sa capuche se rapproche doucement du convoi, ses yeux remplit de dédain envers l'homme qui mène la marche. Le bandit s'arrête finalement en face du chef d'expédition.

"Ceci n'est que de votre faute, vous ne vous pouvez que vous en prendre à vous même. Nous ne faisons que de nous venger, vous qui nous vous avez volé notre existence même!"

L'homme regarde le bandit, le regard hésitant. Se pourrait t'il qu'il le connaissait?

"Jack? Mais, pourquoi, je ne comprends pas..."

Il peine à dire ses mots, alors qu'un bandit avec une arbalète vise en direction de l'homme, le carreau chargé. Il n'est pas loin de tirer, doigt sur la gâchette.

Le destin était parfois bien imprévisible, les hommes se croisaient parfois, des fois jamais. Certains cherchaient toutes leurs vie leurs idoles, d'autres tombaient dessus par hasard et en ce froid hivers le destin avait visiblement décidé de punir les impétueux de leurs méfaits.

Un homme, lourdement vêtus d'une armure intégrale de plate, décorée de bien des insignes, se déplaçait à dos de cheval dans la neige, dessinant d'épais sillons dans celle ci. Sous le rude vent de l'hivers la cape de l'homme claquait, s'agitant tel un fanion sur le champ de bataille, arborant à la vue de touts l'emblème de l'empire sans que personne ne puisse l'ignorer. La progression était lente, le magnifique cheval bardé qui lui servait de monture n'étant que peu adapté au climat de montagne. Cependant n'importe quel connaisseur pouvait savoir en un coup d'oeil en examinant son poitrail saillant et ses cuisses puissantes qu'il était taillé pour la guère, un cheval qui ne tremblerait pas en entendant la myriade de détonation engendré par les cannons magique, un cheval qui mourra sans doute glorieusement bien avant son propriétaire.  Pourtant, malgré le temps l'imperturbable colosse ne ralentissait pas, continuant sa route alors que le clair de lune l'illuminait,sa grâce faisant resplendir son armure rutilante. A sa ceinture une épaisse épée trônait, une épée imposante, prêt de 1 mètre 20, le genre d'épée qui pouvait couper un homme en deux si le porteur en avait la force. Nul doute quand à sa facture, la garde finement ciselé et le rubis tenant en son centre parlant pour elle même, l'homme n'était pas n'importe qui, et son matériel à lui tout seul pourrait surement suffire à acheter une maison à n'importe lequel des pécores des environs.

La monotonie du glacial voyage de l'homme fur brisé par cette scène affligeante de lâcheté et de villainerie. Des briguant, armés, se prenant à des sujets de l'empire sans défense. Le cheval continuait sa marche tandis que le colosse se contenta de prononcer d'une voix gutturale, une voix profonde, raisonnant au travers l'être de sa cible, pénétrant violemment son subconscient sans lui laisser la moindre opportunité de se défendre  :    

- lâches ton arme.

Simple, concis, un ordre qui ne souffrait d'aucune contestation, écrasant la vermine qui n'avait plus qu'à suivre l'ordre habituel des choses et se soumettre.

Eh bien! La prestance majestueuse de l'homme lourdement armé fait perdre la grappe que porte le bandit, la carreau tombant sur le sol alors que les bandits aux alentours ressentent une peur bleue face à l'aura de puissance qu'émane de cet homme sur son cheval. Les villageois sont encore plus surpris, ne savant plus ou donner de la tête. Certains enfants scrutte discrètement sur le côté de leurs caravanes pour observer la scène du mieux possible sans se mettre à découvert.

"Qu'attendez vous! Ne me dites pas que vous avez peur d'un seul homme."

Le premier bandit qui avait avancé en premier se tourne, le sentiment d'être humilié par ses propres hommes. En réalité, cela ne le surpris pas. Ils ne possèdent pas les flammes qui brûle dans son cœur . Subitement, il se retrouve derrière le cheval de l'homme qui a osé s'interposer face à ses hommes, convaincu que cela ne nécessite pas plus qu'un seul coup pour en finir. C'était de la magie pure en pleine action.

"C'est terminé." Dit-il, une dague levé en direction du cou qui s'apprêtait à la trancher sur son chemin.

L'homme regardera la scène alors qu'il fut ampli d'une joie malsaine en voyant les bandits lentement ployer. Certains baissaient leurs armes, certains tremblaient de toute part, d'autres attendant tout simplement figé, incapable d'assimiler la présence qui se trouvait devant elle. Sur le visage du commandant, pas une trace de satisfaction, seulement un regard d'acier, se posant sur chacun des bandits, les évaluant méthodiquement et repérant l'homme à écraser, l'élément le plus puissant et qui guidait les autres. Une fois le chien égorgé, le troupeau se dispersera et sera plus prompt à trouver un nouveau maître. Son regard repairera immédiatement le chef de la vermine, une vermine avec une attitude hautaine et qui ne semblait que peu affecté par sa présence, mise à part l'appréhension et la honte qui semblait l'habiter. Le rat prit alors la parole, prononçant ces mots miles et une fois entendus, se réfugier derrière le nombre était l’apanage des faibles, ce qui comptait c'était la ferveur, et ces hommes n'en auront jamais pour un homme comme lui.
Disparition, tintement métallique suivit de quelques mots, l'homme était derrière lui. De la magie surement, une magie rudimentaire, mais efficace, convenant parfaitement à la racaille. La réponse fut fulgurante et sans concession. Son bassin effectuera une torsion alors que son poing métallique s’abattra violemment sur la machoire du renégat, produisant un bruit d'os brisé. Le commandant ouvrit alors la bouche prononçant d'une voix glaciale c'est quelques mots vers sa nouvelle cible alors que son souffle parfaitement maîtrisé laissait échapper une légère chape de brume alors qu'il toisait du haut de son destrier le manant :

- Ne bouges plus

Les villageois dans les caravanes se mirent à faire de gros yeux. Que c'était t'il passé? Tout est arrivé si vite. Le bandit au sol, ne pouvait plus parler. Cloué au sol, il ne peut que rester inutile, faible face à cette homme au visage froid auquel il n'a rien pu faire. Tout de même, son poing se ferme, lentement, alors qu'il tenta une légère frappe sur la jambe du cheval. Son poing restant en contact de la jambe du cheval, cela n'avait aucun impact. Remplit de haine et d'incompréhension, il ne comprit pas pourquoi il ne méritait vengeance envers ceux qui l'avaient abandonné, tout comme ses compagnons. Il avait misé, travaillé tellement dur pour que tout cela soit réduit à néant par un seul homme qu'il n'avait jamais croisé. Une simple viendra couler sur sa joue alors que ses paupières se fermeront sans qu'il ne puisse rien faire.

"Mais qui êtes vous, bon sang ?!"

S'exclamera un bandit. Certains d'entres eux voulait venger leurs commandants, mais il ne pouvait pas. Leurs muscles étaient figé depuis déjà quelques instants. D'autres pensaient qu'une sorte de châtiment divin les avaient frappé, et attendez leurs sentence finale, la peur qui les tiraillés. L'homme qui mena les villageois applaudis d'un air très rassuré leurs héro. Ce qui semblait le plus étrange était le fait qu'il fût le seul à applaudir, tandis que le reste restait silencieux, réfléchissant, se questionnant encore et encore sur ce qui était réellement juste, jusqu'à ce qu'ils finissent par suivre leurs chef et se mirent eux aussi à applaudir. Certains enfants avaient le regard posé sur le bandit à terre, comme ayant pitié envers lui.

-Je vous remercie, Monsieur... Sachez que cet prouesse vient de sauver un village entier!

Fier sur son destrier, l'homme se laissera acclamer par les applaudissement sans montrer aucun signe de satisfaction, restant immobile sur son destrier avant de finalement prendre la parole d'une voix forte, calme et vibrante, emplissant le coeur de chaque villageois de la grâce de l'empire :

- Ces manant ont commis de graves crimes contre l'Empire en attaquant ses ouailles, et en répondront par conséquent devant le tribunal de la ville la plus proche où chacun de vous sera convier à participer. La sentence sera rendue conformément aux lois érigés par l'empire et sera irrévocable. Vous pouvez reprendre votre route, l'Empire veille sur vous.

Puis vint le tour des briguant, traités avec bien plus de brutalité, sans aucun ménagement, ne relâchant d'aucune manière l'étreinte qui s'était abattu sur eux,  s'engouffrant dans les faiblesses qu'il avait créé dans leur subconscient, le violant sans aucune pitié pour leur intimité :

- Vous, vous me suivez.

Marcher sera la première étape pour expier leurs fautes, un premier pèlerinage avant l'échafaud, la vérité le lui importait bien peu et la lumière sera fête au tribunal, nul briguant ne pourra mentir quand viendra le jour du jugement. Ces villageois pouvaient lui en vouloir autant qu'ils voulaient il accomplissait avec honneur sa mission.